« Si [les défauts de caractère] avaient réellement contribué à notre santé et à notre bonheur, nous n’aurions pas atteint un tel état de désespoir. »
Texte de base, p. 45
Entreprendre la Sixième et la Septième Étape n’est pas toujours facile. Il se peut que nous ayons l’impression d’avoir tellement de choses à corriger que nous pensons être complètement anormaux. Peut-être avons-nous envie de nous cacher dans un coin. En aucun cas nous ne voudrions que les autres dépendants connaissent nos déficiences.
Nous traverserons probablement une période durant laquelle nous passerons à la loupe toutes nos paroles et tous nos actes afin d’identifier nos défauts de caractère et nous assurer de les éliminer. Il se peut qu’en repensant à une journée en particulier nous soyons gênés d’avoir dit, ce jour-là, la chose la plus embarrassante de notre vie. Nous sommes de plus en plus déterminés à nous débarrasser de ces horribles traits de caractère à n’importe quel prix.
Pourtant, il n’est dit nulle part dans la Sixième et la Septième Étape que nous pouvons apprendre à contrôler nos défauts de caractère. En fait, plus nous leur porterons attention, plus ils s’ancreront fermement dans notre vie. Il faut de l’humilité pour reconnaître que nous ne pouvons pas plus contrôler nos défauts que notre dépendance. Nous ne pouvons pas faire disparaître nos propres déficiences ; nous ne pouvons que demander à un Dieu d’amour de nous les enlever.
Renoncer à quelque chose de souffrant peut être aussi difficile que de renoncer à quelque chose d’agréable. Mais, regardons les choses en face : demeurer attachés demande beaucoup de travail. Quand nous pensons sérieusement aux choses auxquelles nous nous accrochons, nous nous rendons compte que l’effort n’en vaut tout simplement pas la peine. Il est temps de renoncer à nos défauts de caractère et de demander à Dieu de nous les enlever.