« Si notre comportement moral nous est imposé, il n’a pas autant de force que si nous choisissons nous-mêmes de vivre selon des principes spirituels. »
Texte de base, p. 56
Dans la dépendance active, plusieurs d’entre nous vivaient leur vie par défaut. Nous n’étions pas prêts ou pas capables de décider comment nous voulions agir, ce que nous préférions faire ou même où nous allions vivre. Nous laissions la drogue ou d’autres personnes prendre les décisions les plus fondamentales pour nous. La libération de la dépendance active signifie, entre autres, la liberté de choisir par nous-mêmes.
La liberté de choisir est un cadeau magnifique, mais c’est aussi une grande responsabilité. Le choix nous permet de découvrir quel genre de personnes nous sommes et quelles sont nos convictions. En exerçant ce droit, nous devons cependant évaluer nos décisions et en accepter les conséquences. C’est pourquoi, à l’occasion, nous cherchons quelqu’un qui prendra les décisions pour nous - notre parrain (marraine), notre groupe d’appartenance ou nos amis N.A. - tout comme notre maladie prenait les décisions pour nous, du temps où nous consommions. Ce n’est pas ça, le rétablissement.
Chercher à profiter de l’expérience des autres est une chose ; abdiquer nos responsabilités personnelles en est une autre. Si nous ne nous servons pas du cadeau de la liberté qui nous a été donné et si nous refusons d’accepter les responsabilités qui l’accompagnent, nous perdrons ce cadeau, et notre vie en sera diminuée. Nous sommes responsables de notre propre rétablissement et de nos propres choix. Aussi difficile que cela puisse paraître, nous devons faire des choix par nous-mêmes et être prêts à en accepter les conséquences.